UNE SURPRENANTE ET INVOLONTAIRE EXPÉRIENCE A VOUS FAIRE PARTAGER avec une bouteille que vous ne trouverez pas sur notre site, même si nous en avons vendu il y a 4 ans encore et que probablement nous y reviendrons un jour avec plaisir.
Bref, alors que nous farfouillions chez nous dans un petit placard personnel d'une pièce qui nous sert de débarras et dans lequel se trouvent nombre de bouteilles d'alcool oubliées, et afin d'y faire le point et surtout de la place, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir planquée tout au fond du fond une bouteille du célèbre Tchèque de l'Ardèche, Andréa Calek pour ne pas le nommer, et en l'occurrence un BABIOLE de l'année 2012 !!!!

Dans ce placard, pour être vraiment précis, autant durant l'hiver la température ne descend pas sous les 14 degrés, autant en été une température ambiante de 30 degrés est de mise avec des pointes à 35 !
Donc pour résumer, nous récupérons cette quille de BABIOLE 2012 qui vient de passer environ 12 ans dans un placard avec des amplitudes thermiques de 20 degrés et de long mois d'été à plus de 30 degrés.
Etant joueurs, nous tentons notre chance à reculons nous doutant bien que nous allions déboucher une bouteille de vinaigre tout en entrevoyant, une fois la quille ouverte, que le bouchon apparaissait imbibé jusqu'à sa moitié de vin et que ce fut un miracle qu'il ne se désagrégea pas à l'ouverture !
Bref, le vin est servi dans 2 verres (normal nous direz vous) et nous approchons nez et tarins au dessus de ceux ci ... Effluves de cuir, d'épices ... de légers fruits rouges ... et pas de volatile ! Pas de volatile alors que pourtant, à l'époque et c'est surement pour cela que celle ci fut oubliée, le jus dégageait justement quelques effluences de volatile.
C'est donc surpris que nous portions les verres à nos bouches respectives.
Et là, miracle, un joli jus se répandait dans nos gosiers, tout en légèreté, une bouche sur les mêmes trames que le nez, un délice qui pouvait même nous faire penser à un Trousseau ou un pinot du Jura !!
Et même le lendemain, le vin tenait toujours la route, même pas un souriceau à l'horizon.
Une vraie et étonnante surprise.
Franchement, cette expérience involontaire pourrait remettre en question les acquis de bases en ce qui concerne la conservation d'un vin qui plus est dit naturel et sans aucun ajout de sulfite.
Nous ne prendrons pas le risque concernant les vins que nous présentons sur le site mais nous voulions simplement vous partager cette expérience déroutante.
Nous nous rappelons d'une expérience volontaire du même acabit de Louis Julian, qui laissa quelques bouteilles de ses litrons, des vins naturels sans aucun ajout de sulfite (bien qu'il avoue sans problème mettre une levure neutre de chez Fermentis, seul intrant qu'il s'autorise, pour lancer les fermentations), passer deux hivers et deux étés dans un hangar où les températures peuvent descendre au plus proche de zéro en hiver et grimper à beaucoup plus de 40 degrés en été. Résultat, les ayant goûté nous même, les jus n'avaient pas bronché, toujours aussi bien foutus et gouleyants.